Thaïlande - Une corneille est capable
- curvesandcracks
- 1 déc. 2024
- 2 min de lecture
Me voici de nouveau à l’aéroport. Malheureusement, c’est Air Canada qui va être mon transporteur. J'essaie bien de les éviter, mais ce n'est pas toujours possible.

crédit: Ygreck
À la porte d’embarquement, la dame se promène avec son gabarit afin de s’assurer que nos bagages de cabine ne soit pas trop gros. Heureusement pour moi, je voyage de plus en plus léger. Cette année, mon bagage ne pèse que 7 kg. Celui de mon compagnon est légèrement plus lourd… 8 kg.
De plus, les dimensions de nos bagages sont bien en deçà des maximums permis alors tout va bien… jusqu’à ce que la représentante tente d’insérer son gabarit autour de nos sacs. Et là, ça ne fonctionne pas. Elle tente de l'insérer à la vertical… sur un sac déposé à l’horizontale. Tout de suite, elle commence son laïus pour nous aviser que le sac doit être enregistré… jusqu’à ce que mon compagnon retourne le sac afin qu’il soit à la verticale et lui propose d’insérer son gabarit à nouveau. Miracle.., le sac est bien plus petit que le gabarit. Qui eut cru que les agentes d’Air Canada étaient moins intelligentes qu’une corneille…
Dans l’avion.. ça continue. Le gabarit utilisé par l’agente n’était pas le bon. Alors, plusieurs passagers, incapables de mettre leur bagage dans le compartiment supérieur ou sous le siège, doivent remonter la marée de passagers pour aller enregistrer des bagages qui pourtant entraient dans le fameux gabarit.
Finalement, nous partons vers Montréal.
Et là, Air Canada continue d’être à la hauteur de sa mauvaise réputation. Il faut préciser qu'en 2023, ils étaient arrivé au dernier rang en matière de ponctualité parmi tous les grands transporteurs aériens d’Amérique du Nord.
Nous sommes donc sur la piste d’envol… avançons de plus en plus vite et… nous ralentissons pour virer à droite et nous stationner près d’un hangar. Il semble qu’un disjoncteur cause des problèmes… J’ai une idée comme ça. Peut-être qu’Air Canada pourrait faire l’entretien de ses avion avant d’embarquer ses passagers.
Une heure vingt plus tard nous décollons enfin pour le vol Montréal-Tokyo... qui durera 14 heures.
En approchant de Tokyo, je regarde le soleil qui se couche au pays du soleil levant…
Mont Fuji, crédit WEB
Je ressent une certaine nostalgie en pensant au gens que j’aime et qui sont maintenant bien loin de moi pour les prochains mois.
ANA, c'est plus que du bonbon
Pour mon dernier segment de vol, j'ai le plaisir d'utiliser les services d'ANA (All Nippon Airways). Départ à l’heure, agentes de bord au sourire facile, toilettes nettoyées de fond en comble plusieurs fois pendant le vol de 7 heures… Quand je pense que celles du vol Montréal-Tokyo d’Air Canada ne l’ont pas été une seule fois en 14 heures de vol.
Dans celles d'ANA, il y a même un bidet, à l’eau tiède, incorporé à chaque toilette. Que demander de plus? Quand on sait l’importance que j’accorde aux toilettes propres, on comprend mon plaisir à voyager avec cette compagnie.
Bangkok, enfin!
Après 30 heures de voyage, trois avions, deux taxis, et la recherche de mon hôtel dans un dédale de venelles sombres tellement étroites qu'une voiture n'y passe pas, j'arrive enfin dans ma chambre. Le vrai voyage commence demain et j'ai très hâte de mieux découvrir la Thaïlande.
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